La Fédération des cégeps rappelle que la liberté académique demeure le socle indispensable de l'enseignement supérieur. La Fédération appelle à préserver l'autonomie pédagogique garantie par des conventions collectives solides afin d'assurer la qualité et l'intégrité de la mission éducative des cégeps.
Dans ce contexte, la Fédération souligne que la liberté académique repose sur plusieurs principes essentiels :
- Un droit fondamental : Inscrit dans les conventions collectives, il protège le rôle et les responsabilités des enseignantes et enseignants.
- La liberté d'enseignement : Permet aux enseignantes et enseignants de déterminer librement le contenu de leurs cours, de choisir leurs approches pédagogiques et de définir leurs méthodes d'évaluation.
- La liberté de recherche et de création : Assure la possibilité de mener des recherches, de diffuser leurs résultats et de créer, sans entrave, pour enrichir le débat intellectuel.
- La liberté d'expression : Favorise le droit d'exprimer des opinions critiques et constructives sur les institutions, les politiques et les enjeux sociétaux, contribuant ainsi à l'évolution des connaissances.
- Un cadre d'exercice rigoureux : Ces libertés s'exercent dans un contexte de rigueur intellectuelle, de discernement et de respect des obligations professionnelles.
- Une protection contre les atteintes : Les conventions collectives précisent que les droits liés à la liberté académique ne peuvent être affectés par le collège tant que la personne enseignante respecte ses obligations.
La Fédération demande que ces principes essentiels soient rigoureusement respectés. Par ailleurs, la Fédération des cégeps reste résolument engagée à maintenir une relation de confiance avec le gouvernement du Québec et ce sujet fera partie des discussions lors du prochain Conseil des directions générales auquel prendra d'ailleurs part la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry.