C'est avec fierté que le président de l'Université du Québec (UQ), Alexandre Cloutier, accompagné du recteur de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Stéphane Pallage, du recteur de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Christian Blanchette, de la rectrice de l'Université du Québec en Outaouais (UQO), Murielle Laberge et du recteur de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), Vincent Rousson, a annoncé lors de la conférence d'ouverture du Congrès Première ligne en santé (PLS), une entente de collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur (MES) pour soutenir les travaux de développement d'un programme de médecine axé sur la médecine familiale et dédié au réseau public de la santé.
Cette entente, assortie d'un financement de 350 000 $ auquel s'ajoute un investissement de 2 millions de la Fondation de l'Université du Québec, témoigne de l'engagement de l'UQ et de ses établissements à proposer des solutions innovantes aux enjeux d'accès aux soins de première ligne partout sur le territoire.
Une solution novatrice et complémentaire
Au moment où le réseau de la santé et des services sociaux subit de grandes transformations, l'UQ et ses établissements se donnent la responsabilité collective de proposer des solutions novatrices. La création du premier programme résolument axé sur la médecine de famille et la première ligne, réparti sur l'ensemble du territoire québécois et entièrement dédié au réseau public de la santé, représente une mesure pour améliorer l'accès à un médecin de famille pour les Québécois et Québécoises dans toutes les régions.
Depuis déjà plusieurs mois, l'équipe de l'UQ travaille activement, en collaboration avec de nombreux intervenants du réseau de la santé et des services sociaux et du réseau universitaire ainsi qu'avec des personnes expertes en formation médicale à l'élaboration du projet. Les prochains mois permettront de poursuivre l'analyse de faisabilité et des besoins spécifiques, notamment à travers une série de consultations des différents partenaires nationaux, y compris les facultés de médecine, pour définir un programme complémentaire à l'offre actuelle.
Le réseau de l'Université du Québec, un acteur présent dans le secteur de la santé
Ce programme novateur et distinctif s'appuiera sur les forces de l'UQ et sur l'importance de sa couverture territoriale. Sur le plan de la formation en santé et services sociaux, l'UQ offre la quasi-totalité des programmes de formation professionnalisants, dont les soins infirmiers (personnes infirmières cliniciennes et praticiennes spécialisées), la psychologie, la médecine podiatrique, la chiropratique, la physiothérapie, le travail social, la psychoéducation, la kinésiologie et la sexologie. Une de nos grandes forces est la rétention des professionnelles et professionnels là où ils ont étudié. Par exemple, 93 % des travailleuses et travailleurs sociaux formés à l'UQAC travaillent dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En Abitibi-Témiscamingue, ce sont 94 % des psychoéducatrices et psychoéducateurs formés à l'UQAT qui pratiquent dans la région.
Plus de 500 chercheuses et chercheurs spécialisés en santé et services sociaux contribuent activement à l'avancement des connaissances, notamment dans le domaine de la prévention, avec un enracinement fort dans les régions ainsi que dans les communautés rurales et éloignées. C'est en misant sur cette expertise, sa couverture territoriale et sur la rétention des personnes formées au sein de ses établissements que l'UQ s'engage à contribuer à la formation des médecins de famille.
Citations
« Je me réjouis de cette entente avec le gouvernement, qui permettra à l'Université du Québec de développer une vision ambitieuse : offrir un programme de médecine axé sur la médecine familiale dédié au réseau public. Grâce à la présence de nos dix établissements sur l'ensemble du territoire, nous pourrons former des médecins de famille là où les besoins sont les plus grands et ainsi améliorer durablement l'accès à la première ligne. C'est une importante qui vient d'être franchie. », Alexandre Cloutier, président de l'Université du Québec (UQ)
« Avec la création récente de la Faculté des sciences de la santé, l'UQAM affirme sa vision centrée sur une approche multidisciplinaire et collaborative, qui requiert de penser la santé autrement. Les besoins du Québec sont immenses, tant en région que dans les centres urbains. C'est en prenant appui sur sa vision audacieuse et ses nombreuses expertises en santé que l'UQAM contribuera au développement du programme de médecine de l'Université du Québec. », Stéphane Pallage, recteur de l'Université du Québec à Montréal (UQAM)
« L'UQTR est fière de contribuer à ce projet porteur de l'Université du Québec, qui propose un modèle de formation médicale innovant, ancré dans les réalités régionales et dédié à la médecine familiale. Depuis des décennies, nous formons des professionnels de la santé et des médecins confirmant notre position de pôle santé au Québec. Avec nos infrastructures de pointe et à la force de nos partenariats avec les milieux cliniques, nous serons au rendez-vous pour former, en région, des médecins qui choisiront d'y rester et ainsi contribuer à résorber la pénurie de médecins dans les trois régions que nous desservons : la Mauricie, le Centre-du-Québec et Lanaudière. », Christian Blanchette, recteur de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
« L'UQAC se réjouit de cette annonce et réaffirme son engagement à contribuer, aux côtés du réseau de l'Université du Québec, à une solution innovante et complémentaire pour améliorer l'accès aux soins de première ligne partout sur le territoire. Forte de ses 55 ans d'ancrage régional, son expertise en santé et ses liens avec le milieu, notre université est prête à jouer un rôle actif dans ce projet. », Ghislain Samson, recteur de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
« La mission du réseau de l'Université du Québec, dont fait partie l'UQAR est d'offrir de la formation universitaire aux quatre coins du Québec afin d'accroître l'accès aux études supérieures. L'arrivée d'un nouveau programme de formation en médecine complémentaire à l'offre existante est un pas supplémentaire favorisant l'accessibilité à la formation médicale et, ultimement, à un médecin pour toutes et tous peu importe la région où ils habitent. », François Deschênes, recteur de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR)
« Aujourd'hui, l'UQO ne peut que se réjouir de cette excellente nouvelle concernant le projet de créer un programme d'études en médecine familiale sur l'ensemble du territoire du Québec. L'ancrage au territoire ayant un effet positif sur la rétention des professionnels, ce sont notamment les populations des Laurentides et de l'Outaouais qui en bénéficieront. Nous avons le devoir collectif de mettre en œuvre des solutions innovantes pour offrir des soins et des services à la population. L'UQO travaille déjà en étroite collaboration avec les différents milieux associés à la santé et à l'éducation pour répondre à l'ensemble des besoins de ses communautés. », Murielle Laberge, rectrice de l'Université du Québec en Outaouais (UQO)
« L'accès aux soins de santé en région, et tout particulièrement en Abitibi-Témiscamingue, représente un défi bien réel, notamment en raison de la pénurie de médecins de famille. L'arrivée d'un programme de médecine dans le réseau de l'Université du Québec est une avancée majeure pour répondre concrètement aux besoins de notre population. L'UQAT est fière de jouer un rôle actif dans ce projet porteur, qui s'inscrit en complémentarité avec l'implantation de sa future Clinique interdisciplinaire en santé globale, dont l'ouverture est prévue pour 2027. », Vincent Rousson, recteur de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
« Il s'agit d'une excellente nouvelle pour l'ensemble du réseau de l'Université du Québec et, surtout, pour la population québécoise. L'Institut national de la recherche scientifique (INRS) est heureux de contribuer à cette initiative porteuse et de mettre à profit son expertise en recherche et en santé pour appuyer le développement de ce nouveau programme de médecine axé sur la médecine familiale. », Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS)
« Ce projet mobilise l'ensemble des composantes de l'UQ et joue un rôle clé dans le développement du Québec. Il permettra d'offrir une formation en médecine accessible sur tout le territoire, en s'appuyant sur les forces combinées des universités de l'UQ. Dans cette perspective, l'ENAP est impatiente de contribuer à la formation des médecins de première ligne en leur transmettant des compétences en gestion publique, afin de renforcer la qualité et l'efficience du système de santé. », Hugo Cyr, directeur général de l'École nationale d'administration publique (ENAP)
« L'École de technologie supérieure (ÉTS) est particulièrement heureuse de cette annonce de collaboration avec le MES qui représente un pas important pour poursuivre le développement du Réseau en santé et qui profitera certainement à la population québécoise. L'ÉTS collabore à la recherche technologique en santé pour répondre aux défis d'optimisation des processus, mais plus encore, pour prévenir les maladies, assurer le mieux-être et agir sur la santé connectée et personnalisée. Le développement de nouvelles technologies en santé permettra de répondre de manière efficace aux enjeux du système de santé. », Kathy Baig, directrice générale et cheffe de la direction de l'École de technologie supérieure (ÉTS)« L'Université TÉLUQ se réjouit du leadership exercé par l'Université du Québec pour favoriser la collaboration autour de ces grands enjeux de société. Notre communauté pourra assurément contribuer à ce grand projet porteur grâce à notre formule à distance unique qui lui permet d'être partout sur le territoire québécois. », Lucie Laflamme, directrice générale, de l'Université TÉLUQ