Cette année, 17 élèves provenant de l'extérieur du Canada ont débuté une formation professionnelle au CIMIC. Les candidats proviennent principalement de la France, mais le CIMIC accueille aussi des élèves de différents pays : la Belgique, le Cameroun, la Côte-d'Ivoire, Haïti, la Tunisie, le Maroc, l'Argentine... « Il s'agit de notre plus grosse cohorte d'élèves internationaux. Sans oublier que nous avons actuellement 22 élèves internationaux inscrits pour débuter une formation en janvier 2019 », explique M. Robin Rodrigue, directeur du CIMIC.
Sur la photo, un groupe de 15 élèves inscrits en formation professionnelle à l'automne.
La pénurie de main-d'œuvre qui frappe bon nombre d'entreprises de la Beauce trouve peut-être une partie de sa solution en formation professionnelle. En effet, un DEP (Diplôme d'études professionnelles) au CIMIC ouvre beaucoup de portes dans la région, il s'agit de formations relativement courtes, un an et demi dans la plupart des cas, et de métiers très en demande.
Toujours selon M. Rodrigue : « Il est évident que lorsque des nouveaux arrivants passent par le CIMIC, ils sont bien accompagnés. Cela leur permet de se trouver facilement un endroit de stage et finalement, un emploi à la hauteur de leurs compétences, ce qui facilite grandement leur intégration. À ce chapitre, les formations offertes au CIMIC, en alternance travail-études dans plusieurs programmes, sont très avantageuses. Sans oublier que les stages en entreprises sont généralement rémunérés, ce qui permet aux élèves d'obtenir un revenu d'appoint en cours de formation ».
Selon M. Richard Nadeau, enseignant en soudage-montage : « Les élèves internationaux sont généralement d'excellents candidats, ils sont sérieux dans leur formation et veulent réussir » « Ils sont sérieux, ils écoutent bien et sont sympathiques » de renchérir son collègue, M. Richard Loranger, enseignant en mécanique industrielle/électromécanique.
Quant à l'animatrice à la vie étudiante, Mme Marie-Claude Paradis, elle conclut : « C'est toujours très agréable de faire découvrir la tire sur la neige à nos élèves qui vivent leur premier hiver québécois avec nous ».