L'Université de Sherbrooke (UdeS), à travers son Service des stages et du développement professionnel (SSDP), joue depuis 1966 un rôle central et déterminant pour intégrer efficacement les personnes étudiantes dans le monde professionnel grâce à son programme de stages coopératifs. En mariant théorie et pratique professionnelle, les programmes coopératifs préparent non seulement la population étudiante à une transition harmonieuse vers le marché du travail, mais solidifient année après année les liens entre l'université et les entreprises du Québec.

Pour entamer de belle manière l'année 2025, le SSDP a commandé un rapport visant à explorer et à analyser les retombées socioéconomiques des stages coopératifs au courant de l'année 2023. Se concentrant sur les retombées des stages pour les personnes étudiantes, les employeurs et l'économie québécoise dans son ensemble, les résultats sont assez impressionnants et mettent encore davantage en lumière l'importance des programmes coopératifs, au sein de l'UdeS, mais également à l'échelle de la province.

Un impact économique considérable

En 2023, le SSDP a soutenu 4974 stages sur trois (3) sessions universitaires, avec une majorité (4701) effectuée au Québec. Ces stages se sont révélés être un véritable levier économique, générant une masse salariale de 58,2 millions de dollars.

Plus impressionnant encore, les analyses ont démontré que les stages coop du SSDP ont soutenu la création de 5050 emplois directs et indirects, contribuant ainsi à des retombées économiques totales de 237,5 millions de dollars pour la province.

Bénéfices pour les stagiaires et les employeurs

Sur le plan individuel, les stagiaires recevaient une rémunération moyenne de 12 000 $ pour un stage de 15 semaines. Le rapport estime à 8040 $ par stage le bénéfice économique pour un stagiaire, une fois soustraits les frais de subsistance.

Pour les employeurs, le bénéfice moyen s'est élevé à 3520 $ par stage. Ce bénéfice est déterminé en considérant la productivité associée à un stagiaire en plus des subventions et des crédits d'impôt accessibles. Sont ensuite déduits les salaires versés et les coûts liés à la formation.

Collectivement, ces gains économiques pour les employeurs ont dépassé 16,5 millions de dollars pour l'ensemble des stages effectués au Québec, prouvant ainsi l'efficacité du programme à créer des situations gagnant-gagnant.

Impacts qualitatifs et formation adaptée

Au-delà des chiffres, le programme offre des avantages qualitatifs à ne pas négliger. Les personnes étudiantes ont pu mettre en pratique leurs compétences, en développer de nouvelles et tisser des liens précieux dans leur domaine professionnel. Parallèlement, les employeurs ont bénéficié de perspectives fraîches et d'innovations apportées par de jeunes talents, favorisant ainsi l'adoption de nouvelles pratiques au sein des organisations. Les entreprises qui offrent des stages jouent également un rôle actif dans l'adaptation de la formation universitaire pour mieux répondre aux exigences du marché du travail, soulignant l'importance d'une collaboration étroite entre les établissements d'enseignement supérieur et les organisations qui embauchent la relève.

Ce rapport démontre de manière éloquente que, grâce aux programmes de stages coopératifs, l'éducation peut être intégrée de manière productive dans le tissu économique et professionnel de la province. En 2025, l'UdeS est déterminée à faire rayonner, renforcer et consolider ses programmes coop, confirmant ainsi son rôle de leader en apprentissage intégrée au travail, et ce, au bénéfice de tout le monde : stagiaires, entreprises et la communauté dans son ensemble.

Informations complémentaires

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