La Commission de la fonction publique publie le 17 décembre le rapport d'une enquête réalisée à son initiative concernant un cadre « tabletté » au ministère de l'Éducation.
L'enquête a démontré des lacunes de gestion de la part du MEQ qui, en raison d'allégations de problèmes comportementaux du cadre a accepté de lui faire occuper un emploi de niveau professionnel à responsabilités décroissantes, tout en conservant sa rémunération de cadre. Au 31 mars 2023, le salaire maximum d'un emploi de niveau professionnel était de 90 110 $ tandis que celui de cadre classe 2 était de 151 728 $.
Dans son rapport, la Commission précise aussi que le cadre se plaisait dans ses tâches de niveau professionnel, faisant en sorte qu'il n'a jamais eu la volonté réelle de se replacer dans un emploi d'encadrement au sein du ministère ou ailleurs dans la fonction publique.
Ce n'est qu'après sa comparution devant la Commission que le cadre a pris les mesures pour régulariser sa situation.
Recommandations
La Commission a notamment recommandé au ministère de l'Éducation :
- d'assumer pleinement ses responsabilités de gestion et traiter de manière adéquate, à l'avenir, les allégations de mauvais comportement visant un employé, notamment par le processus disciplinaire approprié, plutôt que de le sous-utiliser pendant plusieurs années;
- mettre en place une procédure formelle de gestion de transition de carrière s'échelonnant sur une période maximale de 18 mois, ou sur toute autre période qui pourrait être définie par le Secrétariat du Conseil du trésor.
Le rapport d'enquête de la Commission est disponible sur son site Web. (www.cfp.gouv.qc.ca)