Le jeudi 25 septembre 2025
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Québec met fin à la confusion linguistique dans les communications de l'État

25 septembre 2025

Le gouvernement du Québec interdit l'utilisation des mots émergents tels que iel, toustes, celleux, mix ou froeur, ainsi que les doublets abrégés, comme l'administrateur/trice, les agent e s ou encore les étudiant.e.s dans toutes les communications de l'État. Ces modifications à la Politique linguistique de l'État, en conformité avec les recommandations de l'Office québécois de la langue française (OQLF), ont été annoncées par le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge.

Ces changements à la Politique linguistique de l'État assureront la cohérence des communications de l'Administration et permettront de guider les organismes qui y sont assujettis dans leur devoir d'exemplarité en matière de qualité du français.

Rappelons que tous les organismes de l'Administration ont un devoir d'exemplarité, conféré par la Charte. De plus, selon la PLE, ils doivent tenir compte des avis de recommandation et respecter les avis de normalisation de l'OQLF. Le contrôle de la qualité de la langue est aussi un moyen de s'assurer que le français que l'Administration utilise est accessible à toutes et à tous.

L'utilisation du masculin générique est acceptable, notamment en alternance avec les doublets et avec des formulations neutres. Il importe que le masculin et le féminin soient suffisamment soulignés dans le texte.

Citation :

« Le français, notre langue officielle qui nous unit collectivement, ne doit pas être dénaturé. Il doit demeurer accessible pour en faciliter sa compréhension et son apprentissage. Conserver une cohérence dans les communications de l'Administration permet d'être compris par le plus grand nombre de personnes. Avec ces changements, nous ancrons solidement les bonnes pratiques au sein de l'Administration et nous nous assurons qu'elle utilise des procédés admis en français. »

Jean-François Roberge, ministre de la Langue française

Faits saillants :

  • Par « mots émergents », on entend des mots qui ne sont ni masculins ni féminins tels que iel, toustes, celleux, mix ou froeur.
  • Par « doublets abrégés », on entend des graphies apparues récemment, telles que, sans s'y limiter, l'administrateur/trice, les agent e s ou encore les étudiant.e.s.
  • Lorsque l'espace est restreint, les formes de doublets abrégés acceptées sont détaillées par l'Office québécois de la langue française. Celles-ci sont alors formées à l'aide de parenthèses ou de crochets, par exemple :
    • Nom du (de la) conseiller(-ère);
    • Nom du [de la] conseiller[-ère];
    • Nom du (de la) supérieur(e);
    • Nom du [de la] supérieur[e].
  • Ces modifications se limitent aux communications écrites qui seront à l'avenir produites par l'Administration. Les textes existants ne seront pas modifiés avant leur prochaine mise à jour, le cas échéant.
  • Les modifications apportées à la Politique linguistique de l'État ne changent en aucun cas le droit des personnes non binaires d'utiliser le marqueur X dans les différents documents gouvernementaux.

Lien connexe

Politique linguistique de l'État
Vitrine linguistique de l'Office québécois de la langue française 

Pour plus d'information

Gouvernement du Québec

www.quebec.ca


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